vendredi 14 décembre 2012

Entretien d’embauche : Exprimez- vous comme le recruteur


En vous accueillant pour une offre d’emploi, l’objectif du recruteur est de certifier le premier stimulus laissé par votre appui. Il sera sûrement amené à présenter une ou plusieurs déficiences. Alors, plutôt que d’être surpris, voire désarçonné, préparez-vous à en parler, tranquillement, mais efficacement.
À la réprobation : « Votre expérience est encore bien courte ! » Votre réponse pourrait être : « On peut certainement, mais efficacement le voir comme cela, Monsieur, mais convenez que celle dont nous venons de parler est particulièrement riche ». En effet, la prévision et la préparation préalable de votre interlocuteur, en plus d’une analyse précise, vous permettra de localiser les principaux défauts.
• Constatez les distances plus ou moins sensibles de votre profil par rapport aux critères publiés durant l’annonce offre d’emploi ou préconisés par l’offre (formation, expérience, compétences, personnalité...).
• Listez-les et explorez uniquement des réponses à ces points-là.
• Attachez-vous aux concepts pour enjoliver l’objection et non aux mots pour exprimer ces idées.
• Notez-les sur une fiche, dans un carnet ou dans le dossier de recrutement afin de pouvoir les relire en cas de besoin (pas devant votre recruteur, évidemment).
• Après l’entretien, efforcez-vous d’apprécier l’impact de vos réponses. Si vous avez le sentiment qu’elles ont été efficaces, conservez-les précieusement, elles serviront telles quelles à la prochaine occasion. Sinon, cherchez d’autres réponses plus appropriées.
• N’omettez pas de signer les contestions qui vous ont été faites et pour lesquelles vous n’étiez pas préparé. Il faudra également leur trouver des réponses suffisamment décisives.
Adaptez-vous au profil du recruteur
Il est toujours utile de connaître à l’avance le statut de la personne qui va vous recevoir en entretien. Rien de plus facile à obtenir :
• Soit la qualité de la personne figure sur le courrier que vous avez reçu ;
• Soit vous installez la question au moment de l’offre de rendez-vous à sa secrétaire : celle-ci vous montrera sa responsabilité dans l’entreprise. Bon à savoir : vous trouverez dans le tableau (ci-dessous) les différentes attitudes les plus payantes pour vous, selon le type d’interlocuteur que vous allez rencontrer.
Ce sont des mots qui ouvrent les yeux et les oreilles de votre interlocuteur. Si vous parlez de compétitivité, de productivité, de responsabilité, d’autonomie personnelle à un employeur, il vous comprend : vous parlez sa langage. Vous êtes en phase avec son univers quotidien. Dans la pratique, cela signifie que vos propos gagnent en force de conviction si vous utilisez à bon escient ces mots-clés pour exprimer vos arguments. Vous donnez un surcroît de muscle à votre message.
Ces mots-clés sont à rechercher sur deux registres principaux et complémentaires :
• Celui du monde de l’entreprise en général ;
• Celui de la fonction concernée par la demande d’emploi.
Toutes les entreprises doivent faire face aux mêmes dominateurs pour s’accroître, persister ou simplement survivre. Même des entités au statut particulier comme la gérance publique, les entreprises de service public ou les collectivités locales se reconnaissent dans ces termes.
C’est pourquoi il est sérieux de les prendre en compte dès votre premier contact. Vous y ferez appel fréquemment au cours de l’entretien. C’est une déduction de votre adaptation. En eux- mêmes, ces termes magiques restent, d’ailleurs, des pistes d’argumentation. A la formalité toutefois qu’ils ne soient pas artificiels, c’est-à- dire bâtis à partir d’un mot- clé pour la circonstance. Ils doivent correspondre à votre vision des choses ou à la matérialité que vous voulez exprimer pour être intégrés dans votre collection personnelle.
Des mots qui marchent dans l’entreprise (liste non exhaustive) :
• Procéder, s’adapter, anticiper, autonomie, budget, communication, partenaire/partenariat, performance, réussir, rigueur, savoir, potentiel, pragmatisme, donner du sens, sens de l’écoute, excellence, externalisation, stratégie, productivité, progression, gisement de productivité, homme de terrain, interactif, valeur ajoutée, valeurs (personnelles et d’entreprise), management, rationalisation, réactivité, réaliser, motivation.
• Mondialisation, négocier, objectifs, optimiser, challenge, organiser, ressources humaines, résultats, déléguer, développer, dialogue, savoir- faire, savoir- être, efficacité, équipe/ esprit d’équipe, prévoir, finalité, flexibilité, synergie, système, projet, projet d’entreprise, s’identifier à l’entreprise, innovation, qualité, marché européen/ marché unique, vision globale, mobiliser
• Réaliser, réduction des coûts, relationnel, rentabiliser, opérationnel, croissance, culture d’entreprise, défi, planifier, positiver, disponibilité, dynamisme, écoute, prendre en charge, service, sociabilité, prévision, gagner, gérer, gestion des hommes, ténacité, transfert de compétences, projet professionnel, proposition, s’investir, vendre, mobilité, réseau, etc.
Les mots- clés des activités
Ce sont les termes qui ont trait à la technique du métier et aux attitudes professionnelles correspondantes. Ils habillent votre argumentation et montrent que vous êtes faits pour le poste demandé. Certains correspondront évidemment les mots-clés du monde de l’entreprise, de soutenue plus générale. Vous devez contrôler à établir une liste aussi complète que possible de ces clés.


lundi 10 décembre 2012

Les Comptes nationaux temporaire de 2011


Le Haut-commissariat au Plan a arrêté les comptes nationaux provisoires pour l’année 2011. Il ressort de ces comptes les principaux résultats suivants :

Taux de croissance de 5% en 2011
 
En 2011, l’économie marocaine a repéré un taux de croissance de 5% contre 3,6% en 2010. Il est supérieur de 0,1 point aux évaluations issues des comptes trimestriels. Cette mutation résulte simultanément de :
 
•       La hausse de 5,6% en masse de la valeur ajoutée du secteur agricole au lieu d’une baisse de 1,9% en 2010 ;
 
•       L’augmentation de 5,2% de celle des autres secteurs d’activité (pris dans leur ensemble) contre 4,2% une année plus tôt ;
 
•       L’accroissement de 2,7% en volume des impôts nets des allocations simulant les produits au lieu de 6,7% l’année précédente.
 
C’est ainsi que le taux de croissance du PIB hors agriculture est passé de 4,5% en 2010 à 4,9% en 2011.
 

Croissance contractée par la consommation finale des ménages
 

La résolution de la demande finale intérieure, principalement  la consommation finale des ménages, a autorisé une contribution à la croissance du PIB de 5,8 points en 2011 au lieu de 0,9 point en 2010.
 

C’est ainsi que les dépenses de consommation finale des ménages ont augmenté en volume de 7,4% après avoir progressé de 2,2% en 2010, participant de 4,2 points à la croissance du PIB. Cela est dû par les fortes offres et demandes d’emploi notées pendant cette période. En revanche, la consommation finale publique a enregistré une augmentation de 4,6% contre une baisse de 0,9% un an plus tôt. Sa participation à la croissance du PIB s’est améliorée de 1 point.
 

De son côté, la FBCF a évolué de 2,5% contre une baisse de 0,7% l’année précédente. Sa contribution à la croissance du PIB a été, de ce fait,  de 0,8 point contre -0.2 point en 2010. Le taux d’investissement (FBCF rapportée au PIB) s’est, pourtant,  situé  au même niveau que celui de l’année 2010 soit 30,7%.
 
Détérioration du solde extérieur sur biens et services
 
Les échanges extérieurs de biens et services se sont fortement contractés. En volume, les exportations ont augmenté de 2,1% et les importations de 5%. Leur solde a contribué négativement à la croissance du PIB de -1,5 point contre une participation positive en 2010 de 3,4 points.

  Rétablissement du revenu national brut disponible (RNBD) de 4,8%

 A prix courants, le PIB a accru de 5% en 2011 contre 4,3% une année plus tôt, soit une stabilité du niveau général des prix. La hausse de la consommation, grâce à une forte annonce d’offre d’emploi et de recrutement, a contribué largement à cette stabilité.
 Par ailleurs, le RNBD a progressé moins rapidement que le PIB suite au recul des  revenus extérieurs nets de 0,4% en 2011, même si les recettes des MRE se sont améliorées de 7,8%. Il a, ainsi, atteint près de 843 milliards de dirham en 2011, en amélioration de 4,8% contre 4,1% l’an précédent.
 
Aussi, suite à la hausse de la consommation finale nationale de 8,4% (plus rapide que celle du PIB),  le taux d’épargne nationale brute a perdu 2,4 points et a atteint 26,6% en 2011 au lieu de 29% en 2010. Ceci a contribué à l’augmentation du besoin de financement de la nation. Les opérations économiques avec l’extérieur se sont ainsi soldées par un besoin de financement de la nation de moins 64,6 milliards de dirhams en 2011 contre moins 34,3 milliards  en 2010. Sa part dans le PIB  a frôlé les 8% en 2011 contre 4,5% en 2010.

mercredi 5 décembre 2012

Décrocher gratuitement votre emploi au Maroc


Exploitez toutes les recommandations
Si vous consultez bien le meilleur site d’offre d’emploi, vous obtiendrez des rendez-vous et vous repartirez avec un certain nombre de recommandations. À ce stade, il est tentant d’effectuer un tri dans les noms qui vous ont été donnés, c’est-à-dire d’en privilégier certains et de négliger les autres. Mais qu’est-ce qui vous dit que les personnes que vous allez appeler en priorité seront les bons connecteurs ? Absolument rien. En la matière, l’expérience enseigne qu’on ne sait jamais ce qui va ressortir d’un contact, quel qu’il soit. Le prochain est peut-être le bon !
Lorsqu’on consulte les portails des offres de travail, où les participants se retrouvent régulièrement, on demande toujours aux candidats qui viennent de trouver un travail au Maroc de venir raconter au reste du groupe comment ils ont trouvé leur emploi. Ces narrations sont toujours une grande leçon d’humilité, dans la mesure où l’on s’aperçoit que chaque histoire est différente et que beaucoup de facteurs entrent en ligne de compte. On constate souvent que c’est un contact, considéré au départ comme secondaire, qui aboutit finalement au job tant recherché. Je me souviens ainsi de ce candidat quinquagénaire qui voulait annuler son entretien réseau la veille du jour J et qui était allé au rendez-vous en se disant qu’il perdait son temps à rencontrer une personne hors cible. Un mois après, grâce à cette connexion dont il n’attendait absolument rien, il signait pour un poste mieux payé que celui qu’il avait perdu quelques mois auparavant ! Alors, souvenez-vous : pas de recommandation à la poubelle ! Exploitez-les toutes !


samedi 1 décembre 2012

L’intérêt du moteur de recherche d’emploi


Sur les sites de recherche d’emploi, n’attendez pas qu’il vous propose un emploi. N’oubliez pas qu’il ne traite qu’un nombre limité de missions. N’hésitez pas, à la fin de l’entretien, à lui rappeler votre excellente connaissance de tel secteur et à lui proposer de l’aider dans ses recherches, le cas échéant. En effet, le professionnel de la chasse de têtes se sert abondamment du Réseau ! Et surtout, ne systématisez pas cette approche car vous allez à la fois perdre votre temps et encombrer inutilement l’agenda des candidats qui sont à la recherche des offres d’emploi !
Un bon contact professionnel
Une bonne façon d’entrer en relation avec les portails de petites annonces d’emploi, sans déranger inutilement les chasseurs, consiste à prendre contact, via le Réseau, avec les chargés de recherche. Chevilles ouvrières des cabinets, ils sont spécialisés par secteur et ont l’oreille des consultants. Ils sont une source d’informations et de conseils précieux. Ne les oubliez pas. Si vous connaissez bien votre secteur, vous pourrez échanger une information fructueuse avec eux.
Les chasseurs de têtes et les chargés de recherche peuvent donner d’excellents conseils, dans la mesure où ils sont en prise directe avec le marché de l’emploi et de ses techniques les plus pointues. De plus, ils représentent des connecteurs potentiels précieux. Quelques-uns de jeunes à la recherche de l’emploi se sont vus ainsi proposer un poste à la suite d’un entretien Réseau avec un cabinet de chasse. Ils sont sortis avec une idée de piste qui s’est concrétisée par un job.

mardi 27 novembre 2012

Les secteurs d’activités qui recrutent au Maroc


Tous les secteurs d’activités ne se ressemblent pas. L’industrie pharmaceutique est très différente de celle de l’agro-alimentaire, tant en terme de culture, de process que de performance financière. Et tous ces éléments contribuent à créer un contexte particulier que l’on aime ou pas.

Le point principal à prendre en compte dans la recherche d’offre d’emploi au Maroc est la proximité possible et souhaitée avec l’activité et/ou les produits. En effet, le produit, la marque ou le domaine ont un effet motivant, mais aussi un impact sur la performance. Un scientifique aura plus de facilité à comprendre les modes de fonctionnement d’une entreprise de biotechnologie qu’un littéraire. Et cette compréhension peut permettre d’améliorer ou d’optimiser sa performance en rendant certains sujets plus abordables, ou en l’aidant à se créer une crédibilité.

De la même façon, l’attrait du produit constitue un élément fort d’implication : l’industrie du voyage paye en moyenne moins que beaucoup de secteurs, car elle dispose d’un produit attirant pour beaucoup de personnes. Il en est de même pour l’industrie du transport aérien, alors que les cigaretiers payent en moyenne plus que le marché pour attirer des talents parfois rebutés par l’activité de l’entreprise.
Plus simplement, trouver un emploi rapidement dans une industrie dont vous appréciez le produit est toujours plus facile, moins générateur de stress et de difficultés que de vous engager dans une entreprise dont vous n’aimez pas - ou ne comprenez pas- le produit ou les services.

La fonction et le rôle

C’est le passage obligé, la composante la plus évidente de la démarche de ciblage avec le choix du secteur. Il vous faut aller au-delà du titre et regarder les tâches à réaliser, la description de poste, mais aussi vous intéresser au passé du poste – qui était là avant, quels sont les motifs des offres du recrutement au Maroc, qu’est devenu le/la titulaire précédent(e) du poste ? -, comme à son futur - que faut-il changer, garder ? Pourquoi ?

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