lundi 10 décembre 2012

Les Comptes nationaux temporaire de 2011


Le Haut-commissariat au Plan a arrêté les comptes nationaux provisoires pour l’année 2011. Il ressort de ces comptes les principaux résultats suivants :

Taux de croissance de 5% en 2011
 
En 2011, l’économie marocaine a repéré un taux de croissance de 5% contre 3,6% en 2010. Il est supérieur de 0,1 point aux évaluations issues des comptes trimestriels. Cette mutation résulte simultanément de :
 
•       La hausse de 5,6% en masse de la valeur ajoutée du secteur agricole au lieu d’une baisse de 1,9% en 2010 ;
 
•       L’augmentation de 5,2% de celle des autres secteurs d’activité (pris dans leur ensemble) contre 4,2% une année plus tôt ;
 
•       L’accroissement de 2,7% en volume des impôts nets des allocations simulant les produits au lieu de 6,7% l’année précédente.
 
C’est ainsi que le taux de croissance du PIB hors agriculture est passé de 4,5% en 2010 à 4,9% en 2011.
 

Croissance contractée par la consommation finale des ménages
 

La résolution de la demande finale intérieure, principalement  la consommation finale des ménages, a autorisé une contribution à la croissance du PIB de 5,8 points en 2011 au lieu de 0,9 point en 2010.
 

C’est ainsi que les dépenses de consommation finale des ménages ont augmenté en volume de 7,4% après avoir progressé de 2,2% en 2010, participant de 4,2 points à la croissance du PIB. Cela est dû par les fortes offres et demandes d’emploi notées pendant cette période. En revanche, la consommation finale publique a enregistré une augmentation de 4,6% contre une baisse de 0,9% un an plus tôt. Sa participation à la croissance du PIB s’est améliorée de 1 point.
 

De son côté, la FBCF a évolué de 2,5% contre une baisse de 0,7% l’année précédente. Sa contribution à la croissance du PIB a été, de ce fait,  de 0,8 point contre -0.2 point en 2010. Le taux d’investissement (FBCF rapportée au PIB) s’est, pourtant,  situé  au même niveau que celui de l’année 2010 soit 30,7%.
 
Détérioration du solde extérieur sur biens et services
 
Les échanges extérieurs de biens et services se sont fortement contractés. En volume, les exportations ont augmenté de 2,1% et les importations de 5%. Leur solde a contribué négativement à la croissance du PIB de -1,5 point contre une participation positive en 2010 de 3,4 points.

  Rétablissement du revenu national brut disponible (RNBD) de 4,8%

 A prix courants, le PIB a accru de 5% en 2011 contre 4,3% une année plus tôt, soit une stabilité du niveau général des prix. La hausse de la consommation, grâce à une forte annonce d’offre d’emploi et de recrutement, a contribué largement à cette stabilité.
 Par ailleurs, le RNBD a progressé moins rapidement que le PIB suite au recul des  revenus extérieurs nets de 0,4% en 2011, même si les recettes des MRE se sont améliorées de 7,8%. Il a, ainsi, atteint près de 843 milliards de dirham en 2011, en amélioration de 4,8% contre 4,1% l’an précédent.
 
Aussi, suite à la hausse de la consommation finale nationale de 8,4% (plus rapide que celle du PIB),  le taux d’épargne nationale brute a perdu 2,4 points et a atteint 26,6% en 2011 au lieu de 29% en 2010. Ceci a contribué à l’augmentation du besoin de financement de la nation. Les opérations économiques avec l’extérieur se sont ainsi soldées par un besoin de financement de la nation de moins 64,6 milliards de dirhams en 2011 contre moins 34,3 milliards  en 2010. Sa part dans le PIB  a frôlé les 8% en 2011 contre 4,5% en 2010.

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